44e Festival du Cinéma Américain de Deauville
Le meilleur du cinéma américain
10 jours de festivités, plus de 60 films, 200 séances et 60 000 spectateurs
Le Festival de Deauville présente, depuis 45 ans, le MEILLEUR DU CINEMA AMERICAIN. Ce festival est unique en Europe et exclusivement dédié au cinéma outre-Atlantique. Plusieurs sections témoignent de la vitalité et de la diversité inégalées de cette cinématographie : la Compétition, exclusivement réservée aux films indépendants (on a pu y découvrir Damien Chazelle ou Debra Granik) ; les Hommages aux PERSONNALITES MYTHIQUES en leur présence (de Stanley Donen, à Lauren Bacall en passant par Tom Cruise, Clint Eastwood ou Sylvester Stallone…) ; Le nouvel Hollywood, qui honore l’avenir en invitant comédiens ou comédiennes, fleurons du CINEMA DE DEMAIN (Elle Fanning, Robert Pattinson, Jessica Chastain, Ryan Gosling, Chloë Grace Moretz…) ; Les Docs de l’Oncle Sam pour plonger la REALITE DE LA SOCIETE AMERICAINE… Deauville se veut, à travers le regard des cinéastes, un instantané qui, chaque année, raconte une nouvelle histoire de l’Amérique.
En bref, Deauville célèbre l’excellence artistique, celle de sa compétition mais aussi celle de ses jurys qui réunissent le meilleur du cinéma français contemporain.
MORGAN FREEMAN Comédien, producteur & réalisateur
KATE BECKINSALE Comédienne
JASON CLARKE Comédien
SARAH JESSICA PARKER Comédienne & Productrice
ELLE FANNING Comédienne
SHAILENE WOODLEY Comédienne
Sandrine Kiberlain (Présidente), Sabine Azéma, Alex Beaupain, Leïla Bekhti, Stéphane Brizé, Sara Giraudeau, Xavier Legrand, Pierre Salvadori, Leïla Slimani
Cédric Kahn (Président), Hubert Charuel, François Civil, Karim Leklou, Kate Moran
THUNDER ROAD Jim Cummings
AMERICAN ANIMALS Bart Layton & NIGHT COMES ON Jordana Spiro
WE THE ANIMALS Jeremiah Zagar
BLINDSPOTTING Carlos Lopez Estrada
PUZZLE Marc Turtletaub
LES FRERES SISTERS (The Sisters Brothers) Jacques Audiard
LES CHATOUILLES Andréa Bescond & Eric Métayer
Le Festival du Cinéma Américain de Deauville a souhaité cette année inscrire sa sélection dans une dynamique affirmant le septième art.
Ainsi, les Jurés témoignent de la vitalité du cinéma français, le meilleur du cinéma américain se découvre sur ses écrans, et l’avenir s’esquisse sous ses projecteurs. Cependant, force est de constater que l’on s’esbaudit de cinéma en oubliant ses oeuvres qui en sont les fruits, les reléguant dans des sépulcres de papier glacé quand ils devraient être au firmament d’une voûte étoilée. On regarde les hommes tomber et les gardiens du temple vaciller.
Les bons sentiments éludent tout point de vue sur le filmage, réduisant l’écriture cinématographique à une aporie.
Une politique du vulgaire s’ébroue sur des tapis qui ne volent plus. La médiocrité n’est plus la norme elle devient l’espoir. Qui se souvient de « la beauté qui sauvera le monde », qui se souvient « d’une beauté qui est la splendeur du vrai » ?
À Deauville, les films se veulent des lumières pérennes qui délimitent la circonférence de nos errances.
À Deauville, nous formons l’espoir qu’en accueillant des films dans l’acception de la plénitude du cinéma, nous manifestons le désir secret d’une secrète évidence : le talent qui compasse le ciel, les jours et le temps.
Les invités de cette édition n’en manquent pas !
En abritant des œuvres pour ce qu’elles sont et non pour leur mode de diffusion – Netflix, Amazon, HBO, E-cinema.com – nous accompagnons cette mutation du regard entre le spectateur et le créateur, esquisse d’une révolution dont il nous faut baptiser la réalité.
La multiplication des écrans permet par une meilleure circulation des films de nous rappeler « que le sort d’aucun homme ne nous est étranger ».
Quand l’homme s’efface devant cette détestable figure du monde en « isme » qui se répand comme une tache en Europe, la création est en danger. Cette lucidité nous fait tous sentinelle des arts. Présenter des films, en parler, les critiquer, en faire l’éloge, en rire ou en pleurer, érige ce festival en lieu de liberté.
La saveur du savoir est à ce prix… la joie aussi.Rationem ratio cognoscit.
Bruno BARDE
Directeur du Festival