41e Festival du Cinéma Américain de Deauville
Le meilleur du cinéma américain
10 jours de festivités, plus de 60 films, 200 séances et 60 000 spectateurs
Le Festival de Deauville présente, depuis 45 ans, le MEILLEUR DU CINEMA AMERICAIN. Ce festival est unique en Europe et exclusivement dédié au cinéma outre-Atlantique. Plusieurs sections témoignent de la vitalité et de la diversité inégalées de cette cinématographie : la Compétition, exclusivement réservée aux films indépendants (on a pu y découvrir Damien Chazelle ou Debra Granik) ; les Hommages aux PERSONNALITES MYTHIQUES en leur présence (de Stanley Donen, à Lauren Bacall en passant par Tom Cruise, Clint Eastwood ou Sylvester Stallone…) ; Le nouvel Hollywood, qui honore l’avenir en invitant comédiens ou comédiennes, fleurons du CINEMA DE DEMAIN (Elle Fanning, Robert Pattinson, Jessica Chastain, Ryan Gosling, Chloë Grace Moretz…) ; Les Docs de l’Oncle Sam pour plonger la REALITE DE LA SOCIETE AMERICAINE… Deauville se veut, à travers le regard des cinéastes, un instantané qui, chaque année, raconte une nouvelle histoire de l’Amérique.
En bref, Deauville célèbre l’excellence artistique, celle de sa compétition mais aussi celle de ses jurys qui réunissent le meilleur du cinéma français contemporain.
MICHAEL BAY Réalisateur, producteur & comédien
LAWRENCE BENDER Producteur
ORLANDO BLOOM Comédien & producteur
PATRICIA CLARKSON Comédienne
IAN McKELLEN Comédien
TERRENCE MALICK Réalisateur, scénariste & producteur
KEANU REEVES Comédien, réalisateur & producteur
ORSON WELLES Réalisateur, comédien, scénariste & producteur | 1915 - 1985
ELIZABETH OLSEN Comédienne
ROBERT PATTINSON Comédien
Benoit Jacquot (Président), Pascal Bonitzer, Louise Bourgoin, Louis-Do de Lencquesaing, Marc Dugain, Sophie Fillières, Marie Gillain, Julien Hirsch, Marthe Keller
Zabou Breitman (Présidente), Alice Isaaz, Rachelle Lefèvre, Géraldine Nakache, Stanley Weber
99 HOMES Ramin Bahrani
TANGERINE Sean Baker
JAMES WHITE Josh Mond
KRISHA Trey Edward Shults
DOPE Rick Famuyiwa
Le cinéma, conforme à l’art, élève l’Homme à sa vraie dimension ontologique, cheminant entre la médiocrité et le génie, le fini et l’infini. Parfois des sentiers de perdition ont raison de son discernement, pourtant visage de son talent. Les bégayeurs de la pensée profitent toujours de ces égarements pour s’ériger en défenseurs d’une péremption humaine. Dans une satire célèbre, l’écrivain anglais du XIXe siècle Samuel Butler imaginait déjà remplacer l’individu par des machines, précurseur en cela d’une idée qui fera grand bruit : se passer de nous !
Les metteurs en scène du 7e art entreront en résistance en nous replaçant, fidèles à Léonard de Vinci, à notre place, artistes en abyme du monde. Cette entéléchie proposera une figure héroïque propice à une transcendance permise exclusivement à notre espèce et impossible aux autres, sauf à muter, ce que feront mouches, araignées, chauves-souris et autres frelons verts chers à Marvel, à nos écrans et au box-office. Le romantisme dessinera les contours d’un « cœur aux raisons que la raison ignore », oraison d’une identité accomplie. Auguste Viatte, sourcier de cet apophtegme, exhalera pour notre plus belle ivresse, la liesse de ces eaux vives. Honoré de Balzac, d’une céleste plume, prophétisera la perfection héroïque sous les traits de Seraphita, l’admirable androgyne. Saluons l’inspiration de ces hérauts, ils éclairent nos destins et préfigurent le nouvel Adam des temps présents, effaçant les gibets d’aujourd’hui. Les films de la sélection, montrant à l’évidence le désespoir d’une misère, sociale, philosophique, sexuelle et identitaire, nous invitent à l’érection de théâtres d’amour. Ainsi, malgré ces siècles d’adversité envers sa belle nature originelle et en dépit d’une vaine illusion à le chasser de son cordial et mythique territoire… l’Homme demeure.
Le Festival de Deauville, maison des cinéastes et des héros, témoin de cet espoir et ami de ce talent, désire, à travers sa programmation, être le phénix de ces émois en ce festin des esprits sous ciel.Bruno BARDE
Directeur du Festival