30e Festival international du film fantastique de Gérardmer
Le meilleur du cinéma fantastique
Les trente ans du festival !
« Cette année, la sélection soucieuse d’un monde en interrogation revitalise les énergies de la beauté et de la poésie, en célébrant l’irrationnel sans l’expliquer. C’est peut-être au-delà de la raison qu’il nous faut faire l’éloge du silence, qui rend hommage au logos créateur quand l’éloge du bruit du monde honore le singe menteur. À Gérardmer, depuis 30 ans, nous célébrons le bel ouvrage et les libertés permises par le genre fantastique, en faisant de ce festival la nécessaire récréation de l’esprit. » Bruno Barde, directeur du festival
Kim Jee-woon, Jaume Balagueró
Bérénice Bejo & Michel Hazanavicius (présidents), Finnegan Oldfield, Alex Lutz, Catherine Ringer, Pierre Rochefort, Sébastien Marnier, Gringe, Pierre Deladonchamps, Anne Le Ny
David Jarre (président), Ophélie Bau, Jules Benchetrit, François Descraques, Lou Lampros, Frédérique Moreau
LA PIETÀ d’Eduardo Casanova
PIAFFE d’Ann Oren et LA MONTAGNE de Thomas Salvador
WATCHER de Chloe Okuno
LA MONTAGNE de Thomas Salvador
LA PIETÀ d’Eduardo Casanova
LA PIETÀ d’Eduardo Casanova
IL Y A BEAUCOUP DE LUMIÈRE ICI de Gonzague Legout
« Dans le principe était Avoriaz, qui sous l’impulsion créative de Lionel Chouchan dura une vie, puis enfanta ce qui fut le début. Au commencement, étaient l’Espagne et l’Asie, qui auguraient l’avenir en couronnant pour le premier palmarès de Gérardmer, en 1994, Jiang-Hu de Ronny Yu et L’Écureuil rouge de Julio Medem. Cet oracle vit l’Espagne, à qui nous rendrons hommage, primée 25 fois et l’Asie, les États-Unis et l’Europe, révéler leur talent. Après 30 éditions et plus de 1200 œuvres projetées ici même, nous pouvons affirmer que le genre qui nous occupe régénère les cinématographies nationales, nous rendant féaux de cette renaissance. Cela nous permit de découvrir et d’accompagner des cinéastes du monde entier tels que Peter Jackson, Kim Jee-woon, Jaume Balagueró, Hideo Nakata, Takashi Miike, Fabrice Du Welz, Thomas Alfredson, Álex de la Iglesia, Wes Craven, Andrew Niccol, Vincenzo Natali, Guillermo Del Toro, Harry Cleven, Juan Antonio Bayona, Brandon Cronenberg, David Robert Mitchell, S. Craig Zahler, Julia Ducournau, Pascal Laugier, Rose Glass, Hanna Bergholm, Paco Plaza… et à toutes celles et ceux qui firent du ciel de Gérardmer le firmament d’un désir de cinéma. Quand les mondes parallèles côtoient les convulsions de notre époque, les cinéastes puisent dans les eaux boueuses de leurs tréfonds des peurs inextricables qui en font les impressionnistes d’une schizophrénie écharpée. Ces filmeurs d’un irrationnel enchanté ont, grâce au regard des spectateurs du Festival de Gérardmer, fait du 7e art une matière vivante.
Cette année, la sélection soucieuse d’un monde en interrogation revitalise les énergies de la beauté et de la poésie, en célébrant l’irrationnel sans l’expliquer. C’est peut-être au-delà de la raison qu’il nous faut faire l’éloge du silence, qui rend hommage au logos créateur quand l’éloge du bruit du monde honore le singe menteur.
À Gérardmer, depuis 30 ans, nous célébrons le bel ouvrage et les libertés permises par le genre fantastique, en faisant de ce festival la nécessaire récréation de l’esprit.
Nous sommes momentanément humains. »
Bruno BARDE
Directeur du Festival