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Gerardmer 2018

Festival de Gérardmer 2018

25e Festival International du Film Fantastique de Gérardmer

France Du 31 janvier au 4 février
www.festival-gerardmer.com

Le festival

Frissons garantis

5 jours de festivités, une quarantaine de films et de nombreux événements, plus de 50 000 visiteurs

Depuis 1993, et après Avoriaz où le festival a été créé en 1973, le festival du Film Fantastique s’est installé à Gérardmer pour prendre un nouvel élan et devenir la Convention du genre, drainant un public jeune (25-35 ans), enthousiaste et fidèle, venant des quatre coins de France et d’Europe. Il continue de s’imposer comme l’événement incontournable du fantastique en Europe.
5 jours de frisson et d’animations pour allier les plaisirs de la peur dans les salles obscures aux plaisirs de la glisse sur les pistes blanches dans une station de ski des Vosges. Ambiance garantie en présence de nombreux invités !

Les Jurys & l'Hommage

Les Jurys du 25e Festival International du Film Fantastique de Gérardmer

LE JURY

Mathieu Kassovitz (Président), Pascale Arbillot, David Belle, Nicolas Boukhrief, Judith Chemla, Suzanne Clément, Aïssa Maïga, Olivier Megaton, Finnegan Oldfield

LE JURY DES COURTS METRAGES

Hélène Cattet & Bruno Forzani (Présidents), Déborah Elina, Grégory Fitoussi, Alexandre O. Philippe, Julia Roy

L'Hommage du 25e Festival International du Film Fantastique de Gérardmer

ALEX DE LA IGLESIA Réalisateur, scénariste & producteur

Le palmarès

Le Palmarès du 25e Festival International du Film Fantastique de Gérardmer

Grand Prix

GHOSTLAND Pascal Laugier

Prix du Jury Ex-Aequo

LES AFFAMES Robin Aubert & LES BONNES MANIERES Juliana Rojas & Marco Dutra

Meilleure Musique Originale

MUTAFUKAZ Shôjirô Nishimi & Guillaume "Run" Renard

Prix de la Critique

LES BONNES MANIERES (The Good Manners - As Boas Maneiras)Juliana Rojas & Marco Dutra

Prix du Public

GHOSTLAND Pascal Laugier

Prix du Jury SYFY

GHOSTLAND Pascal Laugier

L'édito de Bruno Barde

L’Homme fait l’ange pour fuir la fange, faisant de ses ailes des sentinelles de vertu.
Après avoir passé sa vie à semer et essaimer, sans jamais cesser d’aimer, vient sans doute pour lui le temps d’une récolte désirée, afin que cessent les larmes de charbon d’une nature éplorée. L’être impatient que nous sommes quitte l’invisible éther pour des maisons de servitude et exige tout, avec l’orgueil de croire que cela lui est dû, maintenant et ici. Ce larcin des manants de l’immédiat fait de nos vies l’oblat d’un autel de dégâts. La pierre de civilisation d’aujourd’hui, dans son bon sens originel, sait bien que le rythme pris n’est pas une vitesse d’Homme. Ce que l’Homme fait sans le temps, le temps le méprise, ce sage adage n’est plus à la page. La maîtrise d’un tel sentiment fait de celui-ci une aide plus qu’un obstacle, propice au cinéma, cette grâce qui façonne la beauté. La lucidité des cinéastes à Gérardmer cette année fait naître du fantastique à partir d’une morne tristesse de la banalité du quotidien. Des films où l’absence de réseau isole, où la voiture tombe en panne en plein désert et de préférence la nuit, tous, signes annonciateurs du Mal qui fait le Malin et d’une violence qui viole. Il nous faut alors inventer des chasseuses de géants, des maisons hantées, des affamés d’un autre monde, démontrer la vacuité des bonnes manières, oublier les crimes du père, et toujours, bien sûr, avec la vengeance comme moteur. Ainsi passons nous d’une conformité ignorée à une difformité propagée.

Bruno BARDE
Directeur du Festival

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