27e Festival International du Film Fantastique de Gérardmer
Frissons garantis
5 jours de festivités, une quarantaine de films et de nombreux événements, plus de 50 000 visiteurs
Depuis 1993, et après Avoriaz où le festival a été créé en 1973, le festival du Film Fantastique s’est installé à Gérardmer pour prendre un nouvel élan et devenir la Convention du genre, drainant un public jeune (25-35 ans), enthousiaste et fidèle, venant des quatre coins de France et d’Europe. Il continue de s’imposer comme l’événement incontournable du fantastique en Europe.
5 jours de frisson et d’animations pour allier les plaisirs de la peur dans les salles obscures aux plaisirs de la glisse sur les pistes blanches dans une station de ski des Vosges. Ambiance garantie en présence de nombreux invités !
Asia Argento (Présidente), Flavien Berger, Arielle Dombasle, Jean-Benoît Dunckel, Christophe Gans, Jean-François Rauger, Niels Schneider, Alice Winocour
Lucie Boujenah, Thomas Cailley, Louis-Do de Lencquesaing, Coralie Fargeat, Benoît Forgeard (Président)
Alexandre Aja, Olivier Assayas, Alexandre Bustillo & Julien Maury, Thomas Cailley, Marc Caro, Hélène Cattet & Bruno Forzani, Marina de Van, Fabrice du Welz, Coralie Fargeat, Benoît Forgeard, Christophe Gans, Xavier Gens, Blaise Harrison, Léo Karmann, Jan Kounen, Sébastien Marnier, Agnès Merlet, Benjamin Rocher, Dominique Rocher, Thomas Salvador
SAINT MAUD Rose Glass
HOWLING VILLAGE Takashi Shimizu
SAINT MAUD Rose Glass
SAINT MAUD Rose Glass
1BR: THE APARTMENT David Marmor
SAINT MAUD Rose Glass
DIBBUK Dayan D. Oualid
Mauvais Genre
La genèse du genre génère l’engendrement d’une connaissance qui ensemence l’absence d’ignorance de l’essence principielle, boussole essentielle et consolante des sens du ciel…. Alors naît un gène fantastique sans autre limite que celle d’une méconnaissance de la monarchie de l’esprit. Quand le gore colle au corps, l’onirisme s’évanouit, la poésie se densifie, la noctifère matière s’opacifie, et la lumière éblouit plus qu’elle n’éclaire. L’horreur sacrée devient la denrée qui répugne à la beauté, renonçant à être l’adorée. Une engeance de dégénérescence s’abîme en avanie. La laideur se vêt de frayeur. Le psychisme bruisse des ailes de mouche et réclame son dû quand la fine pointe de l’âme voit surgir son aigle noir, chaman de l’heure mystique. Alors la splendeur du vrai ressuscite l’aurore, lave les regards, et le divin hasard par kénose nous donne le talent d’une génération du désir. Il y a ce génie du géniteur chez les congénères de l’espèce humaine et les cinéastes présents et honorés à Gérardmer sont de sa généalogie, écrivant le plus beau des génériques. L’imaginaire devient l’imaginal, naissance d’une philosophie de l’image, le genre se réinvente sans cesse lui conférant vertu d’éternité. Ordo ab chaos, le glaive de la paix devient propice à l’auguste éclosion d’une reine, de sable et d’or, de Saba, de cœur, une reine blanche, une fée à Gérardmer… Génuflexion pour Asia Argento.
Post-scriptum animal triste : à lire à haute voix sans gêner son voisin… ou ne pas lire si peur d’être morigéné.
Bruno BARDE
Directeur du Festival